Aussi bon couvreur qu'il peut devenir... buteur, Laurent Blanc a longtemps cherché la reconnaissance internationale que son talent mérite. Déçu d'une première expérience italienne à Naples, en 1991-92, il s'est refait une santé à Nîmes, à Saint-Etienne puis surtout à Auxerre avant de refaire le grand bond vers l'étranger. Après une saison mi figue mi raisin au FC Barcelone, il revint une nouvelle fois au bercail, à Marseille cette fois afin de ne pas compromettre sa place de titulaire en équipe nationale. C'est que se profilait à l'horizon la Coupe du Monde que l'on sait... Son titre mondial en poche, Laurent Blanc fait désormais les beaux jours de l'Inter Milan et demeure un des éléments de base des ambitieux tricolores.