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Le Tournoi
1996
© Photo News

Un but de Bierhoff a raison des analyses d’Uhrin
Comme le Danemark quatre ans plus tôt, un pays va créer la surprise lors de cet ultime Championnat d’Europe du siècle: la Tchèquie!
Qui aurait cru, en effet, que les hommes de Dusan Uhrin obtiendraient le droit de disputer le titre continental à l’Allemagne, le 30 juin 1996, sur la pelouse mythique de Wembley?
Peu de bookmakers londoniens étaient du nombre.
Et pourtant…
Là où on attendait la Hollande, qui sera éliminée en quart de finale par la France aux penaltys, là où on attendait l’Angleterre, qui chutera au tour suivant devant la Mannschaft, là où nos voisins hexagonaux étaient… attendus après n’avoir pas pu prendre part à la World Cup américaine en raison d’une indigestion due à des… yaourts bulgares avariés, c’est finalement la Tchéquie qui sera à deux doigts d’émerger.
Le parallélisme avec le Danemark, vainqueur en Suède, ne se limita pas à la sensation que causa l’arrivée en force de cet outsider dans la cour des grands. La comparaison vaut également pour les qualités du football développé en Angleterre par Patrick Berger et ses partenaires. A l’instar de nombreux Danois, certains d’entre eux évoluent à l’étranger. Comme Smicer, à Lens, Kouba ou Nemec en Bundesliga. Leur talent est donc reconnu. Mieux: il est à l’aune d’une expérience enviable, forgée chaque semaine sur les pelouses des compétitions les plus exigeantes du continent. Par ailleurs, le Sparta Prague, club habitué à se frotter au gratin international, est l’un des fournisseurs attitrés de la sélection tchèque. Celle-ci manque d’autant moins d’allure que le jeu qu’elle pratique est, à la fois, léché et direct, mélange judicieusement réparti de la finesse slave et du réalisme plus occidental que Dusan Uhrin, maniaque des analyses tactiques, a inculqué à ses troupes au fil de leurs pérégrinations communes.
Adversaire de la Tchéquie à Manchester, en demi-finale, la France aurait pu empêcher celle-ci de briguer, quatre jours plus tard, la succession du Danemark sur la plus haute marche du podium européen. Un coup de réparation, mal botté par Pedros (ou parfaitement stoppé par Kouba), aura raison de ces ambitions hexagonales. Le bilan de nos voisins n’est, toutefois, pas négatif: c’est outre-Manche, en effet, que se créeront les liens permettant au groupe d’Aimé Jacquet d’aller au bout de sa formidable aventure du Mondial 1998.
Donc, en arrêtant le tir de Pedros, Kouba est devenu le héros de la Tchéquie. Le même sera voué aux gémonies quand, en finale, il laissera stupidement échapper ce tir d’Oliver Bierhoff. L’Uefa avait décidé d’instaurer la mort subite durant les prolongations. En voyant la détresse de Kouba, effondré sur le terrain après avoir mesuré les consésquences de sa bourde, cet ajout au règlement n’aura, assurémement, jamais aussi bien porté son nom!

La fiche technique
Finale
Allemagne 4-1 Tchéquie (golden goal à la 94e) à Londres
Allemagne: Köpke, Strunz, Helmer, Sammer, Babbel, Ziege, Hässler, Eilts (46e Bode), Scholl (69e Bierhoff), Kuntz, Klinsmann.
Tchéquie: Kouba, Suchoparek, Kadlec Rada, Hornak, Nemec, Bejbl, Nedved, Berger, Kuka, Poborsky (87e Smicer).
Arbitre: M. Pairetto
(ITA)

Demi-finale
Angleterre 1-1 Allemagne (pen. 5-6) à Londres
France 0-0 Tchéquie (pen. 5-6) à Manchester
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