Portugal - Allemagne (détail)
OBSERVATIONS ET INTERVIEWS
Portugal: Figo au repos?
L'équipe probable: 1. Baia (Porto), 2. Jorge Costa (Porto), 5. Couto (Lazio), 14. Abel Xavier (Everton), 13. Dimas (Standard), 17. Bento (Oviedo), 4. Vidigal (Sporting), 10. Rui Costa (Fiorentina), 7. Figo (Barcelone), 8. Joao Pinto (Benfica), 21. Nuno Gomes (Benfica). Réserves: 3. Rui Jorge (Sporting), 6. Paulo Sousa (Parme), 9. Sa Pinto (Real Sociedad), 11. Conceiçao (Lazio), 12. Espinha (Guimaraes), 15. Costinha (Monaco), 16. Beto (Sporting), 18. Pauleta (La Corogne), 19. Capucho (Porto), 20. Secretario (Porto), 22. Quim (Braga). Observations: bien que son équipe soit d'ores et déjà assurée de terminer à la première place, Humberto Coelho n'a pas voulu dévoiler ses batteries. "Tout ce que je peux affirmer, c'est que je ne bouleverserai pas mon équipe!". Certains journalistes lusitaniens s'attendent néanmoins à ce que quelques stars dont Luis Figo? soient laissés au repos. Paulo Sousa pourrait en profiter pour retrouver le rythme, tout comme Abel Xavier, rétabli de sa contracture à la cuisse.
Allemagne: La der de Lothar?
L'équipe probable: 1. Kahn (Bayern), 16. Jeremies (Bayern), 14. Hamann (Liverpool), 2. Babbel (Bayern), 10. Matthäus (NY), 6. Nowotny (Leverkusen), 19. Jancker (Bayern), 11. Rink (Leverkusen), 7. Scholl (Bayern), 17. Ziege (Middlesbrough), 18. Deisler (Hertha Berlin). Réserves: 3. Rehmer (Hertha Berlin), 4. Linke (Bauern), 5. Bode (Werder Brême), 8. Hassler (Munich 1860), 9. Kirsten (Leverkusen), 12. Lehmann (Dortmund), 13. Ballack (Leverkusen), 15. Wosz (Hertha Berlin), 21. Ramelow (Leverkusen), 22. Butt (Hambourg). Blessé: 20. Bierhoff (AC Milan). Observations: l'entêté Erich Ribbeck continuera-t-il d'accorder sa confiance à l'équipe qui a tant déçu les supporters allemands jusqu'ici? Il semble que oui Seul Ulf Kirsten devrait, en effet, faire les frais de la défaite contre l'Angleterre et céder sa place à Paulo Rink. Bierhoff, on le sait, est ou jusqu'à la fin du tournoi. Matthäus, lui, devrait bel et bien être à son poste pour un adieu en beauté ou pour la sélection de trop?
L'ALLEMAGNE ESPÈRE UN MIRACLE Les Lusitaniens défieront la Mannschaft en toute décontraction
ROTTERDAM L'avenir d'Erich Ribbeck au poste de sélectionneur fédéral de l'équipe nationale allemande devient de plus en plus incertain. En effet, suite à la défaite de la Mannschaft contre l'Angleterre, les bruits les plus fous circulent concernant la succession possible du coach teuton. Des noms tels que ceux de Franz Beckenbauer, Ottmar Hitzfeld et Arsène Wenger furent évoqués. Mais ces trois entraîneurs (ou ancien) ont démenti leur intérêt pour ce poste. Pendant ce temps-là, Erich Ribbeck fait le gros dos en ne réagissant pas à ces bruits de couloirs et en se concentrant sur la rencontre de ce soir contre le Portugal: "Si les Lisutaniens, qui sont déjà qualifiés, évoluent avec leurs réservistes, je ne suis pas certain que cela soit une bonne chose. En effet, ceux-ci voudront prouver leur valeur et montrer à leur mentor qu'ils méritent une place de titulaire." Et malgré la défaite contre l'Angleterre, le coach de la Mannschaft ne devrait pas apporter beaucoup de changements à sa formation. Seul l'attaquant du Bayer Leverkusen, Ulf Kirsten devrait céder sa place à son équipier Paulo Rink pour tenter de créer l'exploit de se qualifier. Par contre, c'est en toute décontraction que le Portugal affrontera l'Allemagne puisqu'il est déjà sûr de finir premier du groupe. "Je ne mettrai personne au repos", explique Humberto Coelho, l'entraîneur lusitanien. "Nous ne pensons pas encore au prochain tour. Nous nous concentrons entièrement sur l'Allemagne". Néanmoins, grâce à son parcours sans faute, le Portugal s'affirme encore davantage dans le rôle d'outsider qu'elle veut et peut jouer dans cette compétition. Mais, malgré des qualités techniques et physiques indéniables, les futurs organisateurs de l'Euro 2004 ont pu compter jusqu'à présent sur la petite dose de chance qui fait parfois la différence. Par contre, après cette entrée en matière de rêve, le Portugal doit éviter de tomber dans l'euphorie, car ce qui fait sa force peut devenir une faiblesse. En effet, si les adversaires des Lusitaniens arrivent à mettre en boîte les deux moteurs de l'équipe que sont Luis Figo et Rui Costa ce qu'a fait la Roumanie pendant 93 minutes la formation d'Humberto Coelho perd alors une grosse partie de ses moyens.
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